
Arthur Cecil Pigou au contemporain : une analyse des politiques de rémunération pour la non-production des EnR.
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19 août 2025
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Publié par

Alexis Vessat
Ph.D in Energy Economics (CREDEN – Univ. Montpellier), mentored by Pr. Jacques Percebois. Worked alongside experts from CentraleSupélec – Paris-Saclay and the World Bank.
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Du point de vue de l'optimum économique, il est nécessaire non seulement de rémunérer les producteurs d'énergie pour qu'ils s'abstiennent de produire, mais aussi de compenser ceux qui menacent de construire de nouvelles installations éoliennes, susceptibles de produire durant ces périodes.
Cette approche est fondée sur les principes développés par Pigou (1920), qui souligne l'importance de traiter les externalités par des interventions appropriées.
Toutefois, cette logique peut sembler absurde, rappelant l'absurdité des actions des Shadoks.
En effet, depuis 2017, une nouvelle disposition contractuelle a été introduite en France, prévoyant une rémunération des éoliennes à hauteur de 35 % du facteur de capacité (FC) pour ne pas produire lorsque les prix de l'électricité deviennent négatifs. Cette année-là, la France a enregistré quatre heures de prix négatifs. Cependant, au 31 juillet 2024, ce chiffre s'élève déjà à 275 heures.
Cette tendance témoigne d'une situation où la rémunération pour l'inactivité, dictée par des mécanismes de marché, semble prendre une place de plus en plus importante, soulevant des questions sur l'efficacité et la rationalité des politiques énergétiques actuelles.
Finis rerum.
Direction des Études Économiques.
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Bibliographie
Pigou, A.C., 1920. The Economics of Welfare. 1st ed. London: Macmillan.
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