
Du « missing money » selon Stoft aux marchés de capacité : prolongements théoriques et institutionnels à la lumière de Cramton, Ockenfels et Stoft (2013).
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1 janvier 2025
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Publié par

Alexis Vessat
Ph.D in Energy Economics (CREDEN – Univ. Montpellier), mentored by Pr. Jacques Percebois. Worked alongside experts from CentraleSupélec – Paris-Saclay and the World Bank.
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C’est logique : si l’on n’a pas besoin de gaz pour produire l’électricité, les deux prix deviennent indépendants.
C’est la faiblesse des prix de gros qui a conduit à instaurer le marché de capacité, du fait d’un manque structurel de recettes.
À l’origine, le missing money selon Stoft renvoie à l’incapacité du moyen de pointe (typiquement une centrale à gaz) à couvrir ses coûts fixes, bien qu’il récupère son coût variable lorsque le prix spot est calé sur le coût marginal.
Le prix de l’électricité n’intègre pas toujours la rémunération du capital immobilisé (Stoft, 2002 ; Cramton et al., 2013).
Par extension, le terme s’applique désormais à l’ensemble des moyens de production, et pas seulement au moyen de pointe.
Le problème d’adéquation dépasse ainsi la seule question des pointes de consommation : il concerne la capacité du marché à inciter les investissements nécessaires à la sécurité d’approvisionnement.
Bibliographie
Cramton, P., Ockenfels, A. & Stoft, S. (2013). Capacity Market Fundamentals. Working Paper, 26 May.
Stoft, S. (2002). Power System Economics: Designing Markets for Electricity. IEEE Press.
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